vendredi 4 septembre 2015

La conquête du Chachacomani : mission accomplie !

« Une expérience extraordinaire, un exploit physique hors du commun, une solidarité sans faille et une grande fierté», telles étaient les impressions partagées des 13 grimpeurs de la 4e édition du Sommet des tout-petits à leur retour de l’ascension du Chachacomani du 20 août au 4 septembre 2015, au bénéfice de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal.



Le Chachacomani (6074 mètres), le massif le plus au sud de la Cordillère Royale en Bolivie, est à classer dans la catégorie des « inédits », car c’est une expédition très peu proposée jusqu’à présent. Elle s’est déroulée du 20 août au 4 septembre 2015, au profit de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal. Un exploit physique hors du commun relevé par les 13 grimpeurs de cette 4e édition du Sommet de tout-petits : François East, Marie-Lou Poirier, Michèle Goyette, Isabelle Villemure, Julie Malenfant, Sophie St-Pierre, Hugo Tremblay, Arianne Poitras, Marc-André Poirier-Charbonneau, Jérémi Poirier-Charbonneau, Roman Fromont, Xavier Perreault et Annie-Claude Gagnon.

« Une magnifique aventure et une expérience enrichissante », témoigne Julie. « Cela a été plus difficile que ce que l’on s’imaginait au départ, mais tellement enrichissant aussi ». Car les bénéfices ont été doubles : les grimpeurs ont repoussé leurs limites personnelles, mais surtout lancé un message fort autour d’eux : nous devrions tous travailler ensemble pour donner le meilleur aux enfants. « Quand j’ai entendu parler de tous ces petits aidés par le Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire (CJM-IU) parce qu’ils sont aux prises avec des difficultés graves telles que la négligence, les mauvais traitements, le rejet et l’abandon, ça m’a surpris. Je voulais faire quelque chose pour eux » ajoute Marc-André.

En 2014-2015, seulement à Montréal, près de 4000 nouveaux signalements ont été retenus, 4000 situations où, en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, créée il y a 36 ans, des équipes de professionnels ont évalué que la protection et le bien-être d’enfants étaient menacés. De ce nombre, 1300 signalements concernaient des bambins de 0 à 5 ans.

Grâce à cette expédition, 135 000 $ ont été amassés au profit de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal. Chaque grimpeur a recueilli un minimum de 5000 $ pour la Fondation en plus de payer lui-même les coûts reliés à son voyage. Les fonds recueillis serviront à offrir un soutien financier pour les enfants de 0 à 5 ans et leurs familles, qui reçoivent les services du CJM-IU. Il peut s’agir d’un coup de pouce pour l’achat de premières nécessités (alimentation, mobilier, poussettes, électroménagers) ou d’un dépannage de courte durée pour éviter qu’une situation familiale ne se détériore, en répondant aux besoins de base. L’appui peut aussi prendre la forme d’activités de stimulation ou d’ateliers parents-enfants pour consolider les acquis dans la vie de l’enfant et renforcer les compétences parentales, le tout en complémentarité avec le soutien offert par l’équipe du CJM-IU.

Retour sur l’ascension
Atteindre le sommet du Chachacomani n’a rien d’une promenade touristique. Il a fallu 10 jours d’une difficile ascension pour parvenir au sommet. Pour gravir les 6074 mètres d’altitude, les grimpeurs ont dû s’armer de courage et puiser dans l’énergie et la solidarité du groupe. « La marche vers le sommet a été extrêmement difficile, mais ce n’est rien comparativement à ce que vivent ces enfants au jour le jour. J’ai marché en ayant en tête les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien et en me disant que j’ai la chance d’avoir trois beaux enfants qui ne manquent de rien et qui font de moi une meilleure maman au jour le jour. Aujourd’hui, je suis fière, fière d’avoir amassé cette somme, fière d’avoir pris du temps pour moi et m’entrainer assidument, fière de ma contribution pour la cause et d’avoir sensibilisé mon entourage à celle-ci » raconte Isabelle. Pour Annie-Claude, éducatrice au CJM-IU « participer au Sommet des tout-petits est une façon de partager la rudesse de la vie des jeunes que je côtoie dans mon travail. Me rappeler aussi que j’ai choisi de m’exposer à ces difficultés, pas eux. » Si chacun a son histoire et ses motivations personnelles, le sens et l’objectif de cette ascension ont été partagés par tous les grimpeurs.

Le pouvoir du nombre
Pour François, « la richesse de cette ascension, c’est la solidarité qui s’est créée au sein des treize membres de l’équipe. C’était un exploit physique hors du commun, la chose la plus difficile que chacun a accomplie dans sa vie. Nous sommes tellement fiers d’avoir repoussé nos limites, de l’avoir fait pour les enfants. » Pour Sophie, « c’est parce que nous avons été solidaires que nous pouvons dire aujourd’hui "mission accomplie", de même que devons être solidaires pour nous attaquer à tout le travail qui reste à faire pour diminuer le nombre d’enfants abandonnés, maltraités ou négligés. »

Encore du chemin à parcourir
Isabelle Levesque, directrice de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal, rappelle « qu’il n’est jamais trop tard pour faire un don ou pour s’engager. On voit les résultats bien tangibles des dons. On a reçu récemment le témoignage d’une intervenante qui travaille au foyer Christophe-Colomb et qui reçoit des mamans et des papas avec leurs poupons. Ce sont en général des parents démunis et blessés par la vie. Cette intervenante me disait à quel point les parents sont touchés et heureux lorsqu’ils reçoivent le baluchon de la cigogne de la Fondation, contenant tous les effets nécessaires aux soins d’un nouveau-né. Pour elle, c’est un geste d’accueil pour souligner leur nouveau rôle de parents. »

La Fondation du Centre jeunesse de Montréal
Depuis 1998, la Fondation a pour mission de mobiliser la communauté et de soutenir le CJM-IU qui vise le bien-être et l’intégration sociale des enfants et des jeunes. La Fondation souhaite que chacun d’eux reçoive le soutien et les outils nécessaires pour développer son plein potentiel et devenir un citoyen aimant et responsable. Plus de 13 000 enfants et jeunes sont accompagnés par les professionnels du CJM-IU annuellement.

Pour connaître la Fondation du Centre jeunesse de Montréal ou pour faire un don, visitez le site : www.fondationcjm.ca

Merci Michèle !

Vendredi 4 septembre, 19h. En direct de Miami, en transit pour Montréal, les grimpeurs prennent connaissance du dernier récit de voyage écrit par Michèle. Les larmes yeux, nous souhaitons lui rendre hommage.

Michèle est la force mentale du groupe. Elle a pris avec brio les rênes de cette aventure. Avec sa sagesse et sa générosité, elle a amené chacun des grimpeurs à se dépasser. De plus, elle a su cimenter les liens dans le groupe. Nous avons une confiance aveugle en elle, Jeremi peut très bien en témoigner ;)

Michèle au cœur jeune est tellement inspirante, elle a même tenté de partir une nouvelle mode. Des pantalons de pluie au resto, c'est maintenant tendance à La Paz.

Notre doyenne affirme que ce sera son dernier Sommet des tout-petits, mais fera-t-elle une Dominique Michel d'elle-même? Est-ce un rendez-vous en 2017 ?

Merci Michèle!

Les grimpeurs reviennent ce soir, en attendant, Michèle nous tire quelques larmes

Jour 15... par Michèle

Ce matin 4 septembre, vers 4 heures, la majeure partie du groupe  a pris le bus pour l’aéroport et ils devraient être à Montréal vers minuit ce soir. Je vais donc raconter avec plaisir la journée d’hier, la dernière journée de cette belle aventure, et en profiter pour saluer mes camarades... de qui je commence déjà à m’ennuyer !

Alors hier matin, le 3 septembre, levée du corps plus difficile pour certains que pour d’autres... Cette fois-ci, ce n’est pas un virus qui est en cause, mais la danse endiablée jusqu’aux petites heures du matin pour une partie du groupe...

Donc, à 9h15 tout le monde est dans l’autobus qui nous amène à l’hôpital pédiatrique de La Paz, où nous avons une dernière mission à remplir. Tout d’abord, les bénévoles de l’hôpital  avec qui Elena Restrepo nous a mis en contact (merci encore Elena) nous attendent avec impatience pour nous faire visiter la salle des grands brûlés qui a été rénovée et décorée grâce aux sommes accumulées par les grimpeurs de l’Illimani. D’ailleurs, une plaque avec les photos des grimpeurs orne l’entrée de la salle. Pour avoir visité cette salle en 2011, je peux témoigner du changement radical qui s’est opéré grâce au don de 2013. La salle est claire, propre, décorée avec chaleur. Nous avons distribué aux tout petits présents des toutous qu’Elena et certains grimpeurs avaient fournis. Des sourires radieux se sont animés sur les petits visages blessés.

Par la suite, direction département de neurochirurgie pédiatrique pour la remise d’un chèque de 7500$ canadiens recueillis par les grimpeurs. Le responsable du département, Dr Brun, a exprimé aux grimpeurs toute sa gratitude pour cette belle générosité. Les enfants hospitalisés dans ce département ont pour la plupart subi des traumatismes crâniens importants. Ils demeurent à l’hôpital pour des périodes variables, selon la gravité de leur état. Durant tout leur séjour, un parent doit être présent nuit et jour à leur chevet, sans quoi l’enfant ne pourra pas être hospitalisé. Aucune installation pour ces parents, qui dorment par terre à côté du lit de leur enfant. Avec les sous recueillis, Dr Brun et son équipe comptent améliorer les conditions de séjour des enfants et des parents. Ici aussi, nos toutous ont fait fureur!


Après cette visite émouvante, retour à l’hôtel, courses de dernière minute, tourisme et préparation pour notre dernier souper de groupe. Quelle belle soirée, à l’image de ce qu’a été cette expédition et cette collecte de fonds : un projet de groupe où tous ont apporté leur couleur et leur contribution, dans une harmonie assez exceptionnelle.

Pour terminer ce dernier récit, je voudrais rendre hommage  à tous les membres de ce groupe de jeunes grimpeurs, qui m’ont littéralement époustouflée par leur courage et leur énergie :

Annie-Claude, ma coloc, d’une sensibilité et d’un engagement hors du commun, ce fut un plaisir de partager la tente avec toi. Tu as inspiré les grimpeurs par ton attachement à ta clientèle nous rappelant sans cesse pourquoi on était là!


Ariane, qui parle peu, mais agit beaucoup. Ta détermination dans les treks m’a impressionnée. Jamais une plainte, toujours le sourire, je suis heureuse de t’avoir connue et bien contente qu’on ne t’ait pas oubliée au garage! :))

François, notre champion de la collecte de fonds, notre vétéran de la montagne, qui en était à sa troisième ascension-bénéfice. François, tu m’impressionnes grandement. Tu as encore mis toutes tes énergies dans la réussite de ce projet, tu as été mon complice précieux dans cette belle organisation... que dire de plus qu’un énorme merci. J’espère que tu seras de la prochaine...


Hugo, ta détermination t’a fait atteindre le sommet, même après avoir été très malade. Tu es toujours d’une gentillesse et d’un savoir-être exceptionnel. Le meilleur équipier qu’on peut souhaiter. C’est précieux de te compter parmi nous, et en plus tu danses comme un déchaîné :))


Isabelle, Isabelle, quelle boule  d’énergie, quelle leçon de persévérance et de courage, quel boute-en-train. Prête à tremper ses mouflons et sa brosse à dents dans le caca de lama pour nous faire rire :)) Ta présence a compté beaucoup!

Julie, dont le rire cristallin a retenti dans la vallée bolivienne, Julie qui a fait une collecte de fonds du tonnerre, Julie dont l’engagement  la cause des tout petits est quotidien et palpable, merci de ta présence et de ton immense contribution au succès de cette édition.

Jérémi, le frère de l’autre, tout jeune, mais déjà si érudit et brillant. Tu es impressionnant Jérémi par ton courage et ta ténacité et par ton appétit  de tout apprendre... Bravo pour cet accomplissement... et fais attention à tes beaux yeux ;))

Marie-Lou : définitivement ce groupe  comptait des jeunes très impressionnants et tu en fais partie. Ta débrouillardise, ta solidité, ta détermination t’ont déjà amenée très loin, sur le sommet du Chachacomani entre autres... d’après moi ce n’est qu’un début pour toi!

Marc André, le grand frère de l’autre. La maladie ne t’a pas épargné, tu es resté malgré tout positif et de bonne humeur. Artiste photographe à l’affut de toute la beauté de ces treks et des nuits étoilés, voir ces paysages à travers tes yeux nous les ont fait apprécier davantage. Tu es un compagnon de voyage extraordinaire.

Roman, notre français national, parfois notre tête de Turc, combien de fois ton rire franc a retenti de la balle de golf repas! Toujours prêt à aider les autres, tu as connu toi aussi tes moments de santé fragile, mais tu n’as pas lâché. Ce fut un plaisir de te connaître et de découvrir ton immense cœur à travers cette expérience.


Sophie, chère Sophie, solide, toujours positive, quelle force, quelle détermination, tu n’as jamais lâché, même malade, tu as fait preuve d’un grand  courage en te rendant au sommet quitte à te brûler au propre comme au figuré. Merci aussi de nous avoir donné accès à ta sensibilité, merci de ton énergie et de ton courage dans tout ce projet.

 Et le dernier, mais non le moindre, Xavier, notre jeune entrepreneur en construction, un autre jeune fort impressionnant de détermination et de courage. Nous savions que Xavier était un athlète, lui qui court des ultras marathons, nous avons vu qu’il pouvait s’adapter à la montagne et nous faire rire en prime. Gracias Mr. No Quesos !
Finalement un merci spécial à deux personnes qui ont eu un énorme impact sur le succès du projet. Tout d'abord, notre guide dans la collecte de fonds, Karine Cloutier, qui a soutenu tous et chacun d'entre nous et nous a permis d'atteindre nos objectifs en travaillant avec acharnement pour nous donner des moyens. Et ensuite, notre guide d’expédition, Jean-Nicolas Grieco, qui a fait de ce voyage une belle aventure sécuritaire tout en nous permettant tous de nous dépasser... et de nous amuser!
Alors directement de l’hôtel Naira, merci sincère à vous tous et bon retour chez vous! ....On se redonne des nouvelles! Je pars pour Cuzco demain, de retour samedi prochain!
Michèle

jeudi 3 septembre 2015

Un parfum de coco Lama

Jour 14... Récit de François

« Bonjour, c’est François. Alors voici le récit de mercredi, le 2 septembre.

Ce matin, nous sommes fatigués mais excités à l’idée de rentrer à la Paz. Au déjeuner, nous avons droit à un petit extra : un feuilleté au fromage et du jus de blé d’inde rouge.

Le dernier défi du voyage doit consister aujourd'hui à monter trois paliers successifs qui nous amèneront de 4600 mètres à 5000 mètres. Un après l’autre, les grimpeurs montent ces derniers obstacles et atteignent finalement le col où tous se félicitent sachant bien que le dernier obstacle a été franchi.

Après les photos d’usage et les félicitations nous redescendons vers la vallée où un dernier point de vue majestueux sur le lac et la montagne nous donne l’opportunité de prendre des dernières photos et réaliser l’étendue du voyage.

Tout en bas nous pouvons apercevoir l’autobus qui nous attend. Une descente à la course dans la petite pierre et nous atteignons finalement la route. Nous faisons nos adieux à nos porteurs et à toute l’équipe bolivienne ; un gros merci à chacun pour votre support essentiel.

Le retour à la Paz se fait en environ 4 heures par des routes pittoresques à travers la campagne bolivienne, le tout agrémenté de chips et de bière froide.

Nous avons tous hâte de prendre notre douche après 9 nuits en camping et enfin nous débarrasser de ce parfum de Coco Lama (ahahah!)

Ce soir on va dîner et célébrer.»


mercredi 2 septembre 2015

Un festin de mouton pour couronner la dernière nuit en camping

Jour 13... Récit de Julie

« Salut, c’est Julie, de la gang du Chachacomani. Voici mon récit d’hier, jour 13, premier septembre.

Il fait encore très froid ce matin et, pour la première fois du voyage, le ciel est voilé de nuages. Le soleil ne se montre pas souvent le bout du nez.

Au bout de la vallée nous arrivons près d’un lac majestueux. Outre certains maux subis par les grimpeurs, le moral du groupe est très positif.

Après une bonne montée pour arriver au col sur la montagne, nous longeons un passage impressionnant. Devant nous, une pente raide et vraiment haute.

L’adrénaline monte d’un cran de plus en apercevant cette pente que nous devons descendre pour atteindre la vallée où sera installé notre campement. C’est une pente d’environ 40 degrés et haute de 300 mètres.

Les plus téméraires du groupe dévalent la pente en courant. Le sable et les petites roches offrent un frein rassurant aux plus prudents. La descente se termine par une course et je dois m’avouer vaincue par Isabelle qui a fait un chemin incroyable sur le contrôle de ses vertiges.

Nous arrivons tôt au campement, avant même les mules et les porteurs. Le froid est toujours présent. Une belle surprise nous est offerte pour couronner notre dernière nuit en camping : un souper de mouton à la Pachamanca. Nous sommes bien curieux méthode de cuisson.

D’abord, chacun s’interroge sur la provenance des branches qui devront être brulées puisqu’il n’y a pas l’ombre d’un arbre depuis le début de notre trek.

Nous découvrons que la méthode de cuisson consiste à faire un trou dans le sol, construire un foyer de pierres dans ce trou et réchauffer chacune des pierres avec le feu. Une fois que les pierres son chaudes, les papillotes de morceaux de viande et de pommes de terres sont empilées entre les pierres chaudes et ensuite recouvertes de terre.

Ce fameux repas se traduit par un festin gourmand et aussi par beaucoup d’éclats de rire.

Quelle belle gang, la gang du Sommet des tout-petits 2015.»

mardi 1 septembre 2015

Descente ardue, iles fottantes et pizza

"Salut, c’est Hugo, c’est moi qui vais faire le récit de la journée d’hier, lundi 31 août. Matin particulièrement froid en ce lundi 31 août. Les chevaux sont de retour avec un peu de ravitaillement et quelques nouveautés bien appréciées pour le petit déjeuner.

Une dure journée qui commence avec une autre ascension à 5000 mètres.

Le moral est bon et le décor est aussi enchanteur.

On admire le ruissellement des montagnes et de magnifiques rapides émeraudes que nous devons traverser à l’aide de Javier et de nos bâtons.

Après une première montée nous atteignons un plateau peuplé de lamas. Une autre petite montée et nous arrivons au sommet d’une des descentes les plus ardues du voyage.

Pierres branlantes, neige, pentes abruptes, une épreuve pour tous, avec comme récompense une superbe vue dans la vallée. Le reste de la randonnée mettra le moral de tous à l’épreuve.

Après une promenade sur ce qui ressemble à des iles flottantes, nous mettons plus de 3 heures à longer la vallée, puis une dernière montée vers le campement.

Dure journée qui se termine avec la bonne humeur retrouvée en écoutant la télé des années 60-70 de François, avec un magnifique coucher de soleil en prime et pizza pour le souper.

Une leçon de la journée : faire attention où l’on met nos pieds avec nous mouflons."

lundi 31 août 2015

Descente du camp d'altitude au camp de base

« Salut, c’est Arianne. Voici de nos nouvelles. Après avoir marché et vécu un plein d’émotions sur le Chachacomani, une nuit de 12 heures s’est imposée. Le réveil fut un peu difficile. L’estomac était incertain, la tête plus ou moins sur les épaules, les yeux larmoyants,  les lèvres et le nez enflés par les rayons du soleil. Après le petit déjeuner nous avons pris une photo de tous les grimpeurs avec la banderole de tous nos commanditaires.

Ensuite, nous avons brûlé les mots d’espoir que vous nous avez remis avant notre départ. Ce ne fut pas une mince tâche d’allumer un feu à 5100 mètres d’altitude. La réputation de Marc-André comme boyscout a été compromise.

Nous avons quitté le camp d’altitude pour arriver au camp de base vers midi.

Petit après-midi tranquille au soleil, à improviser un jeu de pétanque avec des roches (première place aux frères Poirier-Charbonneau), à lire devant un troupeau de lamas, à écrire devant un paysage majestueux et à rire autour d’une table en écoutant « Voyager » de Jean Leloup.  On se voit bientôt ! »